Hommage Seattle, le grand chef amérindien, précurseur de l’esprit écologique, par Vincent.
au Manoir de Lain, à ExpoLain, dans l’Yonne (89)
Les expositions de céramique et poterie en Puisaye et Forterre.


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ExpoLain

Texte complet du discours de Seattle
 
         




Hommage à Seattle, Chef Amérindien
Nous vous invitons à chercher, incorporées aux écorces des arbres du jardin, les têtes en bronze de cinq personnes de la tribu amérindienne de Duwamish. Parmi elles, celle de Seattle, leur chef, connu pour son discours en réponse au gouvernement des Etats Unis en 1854 quand celui-ci proposa (et décida) d’annexer l’immense territoire des indiens en leur offrant comme compensation une « réserve », où ils pouvaient vivre et mourir en paix.

Le Chef Amérindien Seattle est connu comme le père de l’esprit écologique (ou père de l’écologie), et comme le prophète de la destruction de la planète et de la vie par l’écrasante pouvoir et l’inconscience de l’homme.

Les têtes ont été faites par le sculpteur Vincent Vergone il y a quelques années à l’occasion de son exposition « Seattle, ou la dignité d’un peuple ». L’incorporation des têtes aux arbres symbolise, pour Vincent, la révérence des amérindiens à l’égard de la nature.

Le discours du Chef Seattle commence ainsi :

Comment pouvez-vous acheter ou vendre le ciel, la chaleur de la terre ?

L’idée nous paraît étrange. Si nous ne possédons pas la fraîcheur de l’air et le miroitement de l’eau, comment est-ce que vous *pouvez les acheter ?

Chaque parcelle de cette terre est sacrée pour mon peuple.

Chaque aiguille de pin luisante, chaque rive sableuse, chaque lambeau de brume dans les bois sombres, chaque clairière et chaque bourdonnement d’insecte sont sacrés dans le souvenir et l’expérience de mon peuple.

La sève qui coule dans les arbres transporte les souvenirs de l’homme rouge.

Les morts des hommes blancs oublient le pays de leur naissance lorsqu’ils vont se promener parmi les étoiles. Nos morts n’oublient jamais cette terre magnifique, car elle est la mère de l’homme rouge. Nous sommes une partie de la terre, et elle fait partie de nous. Les fleurs parfumées sont nos sœurs ; le cerf, le cheval, le grand aigle, ce sont nos frères. Les crêtes rocheuses, les sucs dans les prés, la chaleur du poney, et l’homme, tous appartiennent à la même famille.

Texte complet du discours de Seattle

Hommage à Seattle, par Vincent
à ExpoLain 2017






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