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LA PORCELAINE BLANCHE
DE LA COREE DE CHOSON
Par Dauphine Scalbert
Article écrit pour la Revue de la Céramique et du Verre
mars/avril 2005 (N°141)
Articles
écrits par Dauphine Scalbert
Le pays de Choson, « pays du calme matutinal », a gardé une grande réserve dans l’éventail de ses
couleurs et recherché une extrême simplicité dans les formes. Sous la dynastie Yi (1392 – 1910),
l’influence des lettrés confucéens a marqué l’expression artistique d’une éthique austère.
Un mode de pensée très particulier a dû contribuer à l’isolement du bien nommé « royaume ermite »
qui n’a pas exporté sa céramique comme l’ont fait la Chine et le Japon.
Le Général Yi Song-gye se proclamait roi 1 de Choson en 1392 et mettait fin à la dynastie Koryo qui
vivait sa décadence après tant de splendeur. Le tribut à payer au suzerain mongol était devenu trop
coûteux. Les pirates japonais avaient rendu la zone côtière si dangereuse que le commerce maritime
s'était arrêté et qu'une grande partie de la population avait dû se retirer à l'intérieur des terres.
Ainsi se sont éteints les fours de Kangjin et de Puan, grands centres de production du céladon de Koryo,
et les potiers se sont dispersés dans tout le pays pour établir leurs ateliers.
La nécessité d'un ordre social avait justifié le nouveau pouvoir, puis la dynastie Yi vécut cinq cents
ans. Le néoconfùcianisme devint religion d'état et les nouveaux monarques voulurent s'entourer de lettrés
probes et loyaux dont les trésors étaient les pinceaux, l'encre et le papier; ils aimaient la
calligraphie et la céramique sans faste. La quintessence du raffinement de l'époque Koryo fit donc place
à plus de simplicité, les lettrés confucéens étant plus soucieux d'une éthique morale frugale, voire
austère, que de l'idéal bouddhiste d'un concept mystique de l'au-delà. Ainsi l'expression artistique
se trouva-t-elle épurée, même si elle conserva profondément l'empreinte d'éléments du bouddhisme, du
taoïsme et du chamanisme. Les formes céramiques sont devenues plus robustes et sobres que recherchées
ou sophistiquées. Les variations de couleurs et d'éclat dues aux différentes argiles et glaçages sont
allées vers la couleur de la neige et l'éclat du jade, entre la pureté et la douceur.
Le pays de Choson, parfois nommé " pays des collines bleues ", n'a pas exporté sa céramique comme l'ont
fait la Chine et le Japon, n'a fait usage ni d'une vaste panoplie de couleurs, ni de formes extravagantes.
Naturellement, la céramique émaillée et décorée était à l'origine destinée aux classes dirigeantes aisées,
était aussi une marque de prestige liée au pouvoir, était encore un objet de tribut ou le paiement de
taxes.
Le punch'ong
Le grès de la dynastie Yi, le punch'ong coréen, a évolué à partir des grès incrustés de Koryo. C'est
une céramique au tesson ferrugineux orné ou recouvert d'engobe blanc et d'émail transparent. Le décor
incisé sur l'engobe blanc est appelé c|hogak punch'ong, le décor estampé puis incrusté, inha punch'ong
lorsque les surfaces sont généreusement enrobées avec un rameau de sorgho, c'est le kwiyal punch'ong
ces surfaces blanchies peuvent être ensuite gravées de motifs de poissons, végétaux ou arabesques,
kakji punch'ong ou si elles portent un dessin d'oxyde de fer ce sont les fameux cholh|wa punch'ong
produits en grand nombre dans les Monts Kyermng par les moines bouddhistes. Ces techniques de décor
sont souvent combinées sur une même pince. Au XVIe siècle, apparut le tom'bong punch'ong; ce terme
se réfère au bruit mat d'un bol plongé dans un seau d'engobe ; sa blancheur rappelle celle de la
porcelaine, mais son aspect est fondamentalement rustique, minéral. La production du punch'ong cessa
à la fin du XVIe siècle pour continuer dans l'île de Kyushu où elle existe encore aujourd'hui.
La porcelaine, son décor
La porcelaine au tesson dur et lumineux semblerait plus appropriée, aux rituels
confucéens du culte des ancêtres. La production principale était celle d'assiettes et de bols, ceux-ci
ayant bien sûr pour la plupart disparu avec l'usage. Les vases et les ornements funéraires (tablettes,
figurines, jarres) nous sont parvenus en plus grand nombre car ils ont été à l'abri, dans les tombes.
La porcelaine incisée et incrustée d'en- gobe noir, fréquente au XV siècle, provient directement de la
technique d'incrustation des céladons Koryo. Je ne m'étendrai pas sur les décors aux oxydes, très rares
sur la vaisselle, mais plus fréquents sur les vases et les bouteilles ; la simple observation des tas de
cassons met en évidence leur rareté et c'est la blancheur du tesson qui m'intéresse ici. En bref le
cobalt a toujours été lié de très près aux circonstances économiques, son utilisation parcimonieuse
aurait-elle été en partie responsable de la sobriété dans les compositions, de cette manière si libre
et harmonieuse de considérer l'espace vide? Le rouge de cuivre, apparu ponctuellement en Corée dès le
XIIe siècle ne fut réutilisé au XVIIIe pour le décor de quelques vases que de bouteilles remarquables
de noblesse et de simplicité puis au XIXe, mais sans la même ) mesure. L’oxyde de fer a suppléé au
cobalt dans les années misérables qui ont suivi l'invasion de Hideyoshi, les peintres officiels en
visite à la manufacture royale décoraient alors les vases avec des motifs de bambous et de pins,
pruniers et orchidées, avec une maîtrise remarquable de l'austère couleur du fer.
Porcelaine et histoire
Les fouilles ont révélé des tessons de porcelaine sur les sites des fours de grès et vice- versa. La
distinction des deux types de production n'est pas encore claire mais il semble que la porcelaine ait
graduellement remplacé le grès.
Les spécialistes ne s'accordent pas sur une division par périodes de l'histoire céramique de leur pays.
Les événements suivants me semblent néanmoins déterminants : le brillant règne du roi Sejong
(1418-1450) qui donna un essor formidable au pays, les terribles invasions japonaises en 1 592 puis en
1597, enfin l'ouverture fatale du " pays ermite " à la fin du XIX e siècle qui entraîna annexion de la
Corée par le Japon en 1910.
Les premières années de Choson furent celles de la restructuration politique, économique et sociale ;
les potiers avaient perdu, en même temps que leurs glorieux fours, la délicatesse de la couleur du
céladon, et la technicité apportée par la division du travail au sein des gros ateliers de
Puan et de Kangjin. J'imagine que si les premiers punch'ong sont de couleur bâtarde grise, bleutée, beige,
et les formes et leurs décors incrustés baroques et lourds, c'est que les impératifs de survie tels que
le défrichage des lopins de terre, la construction des fours et des lieux d'habitation ont accaparé
le temps et l'énergie de ces potiers déplacés.
Les besoins en vaisselle n'ont cessé d'augmenter durant ce premier siècle de la dynastie. A partir de
1417, les pièces de punch'ong destinées aux bureaux du gouvernement furent tenues de porter le nom de
ces bureaux ce qui est très significatif pour les chercheurs. Pendant les cinq premières décennies,
les échanges avec la Chine ont été constants et réguliers. Les " bleu et blanc " chinois, la soie et
les remèdes étaient offerts à la Cour de Corée.
Les Coréens envoyaient comme tribut des chevaux, des pièces de tissu du ginseng. Il est à noter, en
témoignage de qualité que la Cour des Ming commanda en 1425 dix services de table, soit 210 pièces de
vaisselle de Gwangju. Mais en 1448, elle ordonna la cessation des échanges officiels qui firent place
aux échanges commerciaux et de contrebande. Les potiers coréens avaient absorbé l'influence chinoise,
les formes et leurs décors, avec l'usage du cobalt importé. Ils laissèrent de côté cette influence pour
développer une expression distincte avec une forme de retenue et de nonchalance qui leur est propre, les
formes tendant vers la simplicité, la couleur vers la blancheur. De 1432 à 1443, lors de l'élaboration du
très complet rapport géographique national commandé par le roi, 185 ateliers de grès et 135 ateliers
de porcelaine étaient dénombrés, disséminés dans tout le pays. La production de vaisselle pour la Cour
et les dignitaires requérait un contrôle attentif Au palais du roi Sejong, la vaisselle blanche
uniquement trait autorisée.
Pour satisfaire la forte demande de porcelaine, fut fondé en 1467 le Punwon Saongwon, branche du bureau
d'approvisionnement du Palais royal ; les ateliers étaient localisés dans le district de Kwangju, la
proximité du fleuve Han favorisant le transport vers Séoul ainsi que le contrôle de la production et
des stocks de précieux kaolin dont l'usage venait d'être sobrement réduit à la seule vaisselle
officielle. La porcelaine de Kwangju était déjà renommée, réclamée par la Cour des Ming, décrite comme
la meilleure de toutes par l'écrivain Song Hpm à la fin du XV. La Corée traversait alors deux siècles de
paix et de prospérité. La couleur blanche à l'éclat très doux en vint pourtant à évoluer vers une
tonalité gris- vert, parfois gris- beige, les parois des pots devenaient plus épaisses, le tesson semblait
moins lumineux que ceux des premières porcelaines. Les conditions de vie devenaient âpres et rudes pour
les céramistes du Punwon qui durent être assignés à résidence à vie, et leurs enfants obligés de leur
succéder dans la profession ; un décret avait été institué en 1537 pour pallier aux fugues et aux
désertions de ces professionnels.
En l 592 et en 1597, les armées de Hideyoshi envahirent le royaume de Choson qui mit plusieurs décennies
à se rétablir. Cette invasion est parfois appelée " la guerre des potiers " car de très nombreux potiers
coréens furent embarqués ou bien contraints par la famine à émigrer au Sud- Ouest du Japon où ils ont eu
un rôle fondamental dans le renouveau céramique du pays insulaire. Le plus célèbre d'entre eux, Yi
Sam-pyong, découvrit du kaolin à Kyu- shu, il initia la fabrication de la porcelaine à Arita. Il aurait
été potier à Kwangju auparavant. Les céramistes implantés au Japon et leurs descendants sont maintenant
reconnus et intégrés dans l'histoire de la céramique coréenne.
La péninsule est découpée en de multiples petites îles et presqu'îles. Son relief et son sous-sol sont
d'aspect mouvementé et fragmenté. Les veines d'argile kaolinique sont petites, de qualité très variable
et dispersées en une dizaine de districts du pays.
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Suite de l'article:
Si le district de Kwangju a été renommé pour la qualité de son kaolin, il semble que celui-ci ait été
rapidement épuisé. Les sites renommés pour leur qualité sont Weonju, Yanggu, Kyongju, Chinju. Kap'yong,
lcheon, et Yeoju sont moins éloignés de la capitale, mais leurs argiles sont moins belles.
L’emplacement des fours était déterminé par la disponibilité de combustible plus que par la présence
d'argile. Les fours du Punwon devaient être déplacés tous les 6, 8 ou 10 ans, suite au déboisement des
collines avoisinantes immédiatement conquises par les cultures vivrières en dépit des velléités de
reboisement. Les paysans installés sur ces terrains conquis étaient lourdement imposés et tenus de
fournir du bois pour les fours et du riz pour les céramistes, ce qui devait permettre d'envisager un
lieu permanent pour l'installation des ateliers. Après un bon nombre de tentatives infructueuses, le
Punwon fut définitive- ment installé en aval des Monts Mugap riches en combustible, au confluent des
branches Nord et Sud du fleuve Han. Il y fut opérationnel de 1767 jusqu'à sa privatisation en 1884.
Les élégantes poteries et' les vaisseaux royaux portent parfois le décor du fleuve en quelques coups
de pinceau de cobalt ; les vers et les strophes des poètes, les rapports détaillés des clercs dans les
annales du royaume témoignent du passage des barques chargées de bois alignées aux péages, décrivent
les difficultés d'approvisionnement, mais aussi la pureté et la brillance de la porcelaine.
L'argile
Les habitants des régions productrices de kaolin étaient mobilisés pour l'extraction et le transport de
l'argile. Lorsque ce travail était supervisé par les fonctionnaires du Palais Royal, les conditions
pouvaient être i rudes qu'elles entraînaient des révoltes.
Lorsqu'il était supervisé par les fonctionnaires locaux, la qualité des argiles pouvait être déficiente.
Les fonctionnaires du Saongumn étaient envoyés à Chinju chaque automne pour superviser l'extraction
du minerai. Au printemps, une partie était embarquée vers les fours royaux par flotte privée pour
satisfaire la demande urgente, le reste étant embarqué sur des bateaux du gouvernement pour satisfaire
les besoins de l'été et de l'automne. Mais les fonctionnaires locaux jurent savoir que les carrières
étaient épuisées se plaignirent des difficultés pour atteindre de nouvelles veines d'argile et du
transport trop lourd à assumer jusque un lieu aussi distant que le Punwon.
De plus, les bateaux chargés de kaolin avaient fait naufrage en haute mer. En conséquence, des céramistes
furent envoyés à Ch'ung-ju pour y évaluer la qualité de la matière première. Les essais de vaisselle
ayant donné satisfaction, la traction fut suspendue à Clinju et mise en œuvre à Chïungiu. Etant donné que
la récolte y avait été mauvaise, des céramistes furent envoyés à & place des fonctionnaires du Saongwon
pour superviser le travail, et de réduire ainsi les éventuels mauvais traitements infligés aux habitants.
Mais les céramistes ne furent pas fidèles à leur devoir L a qualité du matériau ne fut pas satisfaisante.
De plus, la quantité fut grandement réduite. Il en résulta qu'une importante partir de la production
d'été de vaisselle pour l'usage royal fut de facture grossière, et de nombreuses pièces furent même
déformées à la cuisson."
Un autre cas extrême fut celui du kaolin de Yanggu prisé pour sa qualité.
Il fallut faire appel aux habitants des districts voisins pour créer des chemins et creuser des puits
d'accès aux veines d'argile. Les chemins périlleux et les conditions dangereuses avaient entraîné des
accidents et des morts jusqu'à ce que la population se rebelle et que l'extraction soit suspendue.
Les variations de la couleur et les variations de la nature du tesson sont directe- ment liées à la
nature des argiles et aux conditions d'extraction et de production.
Nous n'avons de descriptions ni des ateliers et de leurs méthodes de fabrication, ni des conditions de
travail et de vie des céramistes. Il leur était impossible faute de temps de cultiver un lopin de terre,
leur alimentation et leur habillement étaient donc tributaires des aléas de la collecte des impôts en
nature. En 1469, le nombre des céramistes du Saongwon était de 465 per- sonnes. 11 atteignait 1 140 au
XV siècle pour descendre à 500 en 1628. De nombreux décès étaient signalés à cette époque de disettes et
de famines. Le Punwon en vint même à être fermé une année durant.
La sérénité et la plénitude exprimées par cette porcelaine blanche de la dynastie Yi sembleraient
paradoxales dans de telles conditions. Les pièces les plus caractéristiques décrites avec passion par
les amateurs sont les grandes jarres en forme de lune, tal hangari. Tournées en deux parties, elles sont
souvent déhanchées, jamais parfaitement symétriques, la douceur de leur couleur et de leur éclat
suscitent le rêve et la contemplation, telles la lune des comptines des enfants coréens : " Lune, lune,
lune toute ronde, lune ronde comme un plateau d'argent !" ...
Punwon-ri
L'école communale du village de Pun- won-ri a été Construite sur le site des ateliers du Punwon.
Les abords de la cour de récréation sont jonchés de tessons. Leur couleur va du blanc resplendissant au
gris perle, passe par le très pale bleu de jade ou tire vers le beige ; l'argile en est finement tamisée,
d'une brillance éclatante, ou bien plus fruste ; les tessons, fonds de pots, galbes, lèvres...
permettent de deviner les objets, leur forme parfois délicate et sensible, parfois plus lourde ;
l'épaisseur est très variable aussi. La base des pièces peut être soignée et fine ou bien couverte de
sable grossier. Les tessons semblent être tous de couleur blanche mais parmi tant de blanc on trouve
de rares touches de bleu : le cobalt peut être très pur, alors le bleu est vif et profond, et le coup
de pinceau très professionnel, mais il arrive que le cobalt soit de moindre qualité, de couleur moins
tranchante, tirant vers le brun foncé, est-ce mesure ou parcimonie ? Il est posé avec délicatesse et
art, ou bien avec nonchalance et rapidité. Cette cour de récréation a été aplanie sur le plus gros tas
de cassons du district résultant de l'activité de l'atelier de 1752 à 1900. L'équipe archéologique de
l'université de Ewha a ouvert le chantier pendant toute la durée du WOCEK* 2001 et a reçu avec attention
les visiteurs.
Deux fours couchés à plusieurs chambres ont été dégagés, leurs parois et les séparations des chambres
sont facilement reconnaissables à l'épaisse couche de cendre vitrifiée. Dans la coupe méticuleuse du
gigantesque tas de cassons, les archéologues ont pu déchiffrer et comparer avec les textes l'histoire
des cent cinquante dernières années de la dynastie Yi. Les cassons ont été classés, répertoriés et
disposés dans les salles de classes mises à disposition de l'équipe de fouilles pendant la durée du
chantier, ils ont ensuite été remis au Musée national des fours de Choson à Gwangju.
Les derniers ateliers auront-ils brûlé comme l'atteste la présence de bois carbonisé ? Le XX siècle a
vu l'anéantissement total de la production céramique coréenne. Les produits japonais manufacturés ont
envahi le marché, le fil de la continuité de la tradition est devenu si ténu... En 1906, dans sa
description des femmes en Corée, un missionnaire américain rapportait encore que les femmes de Gwanglu
avaient la réputation d'être les meilleures pour émailler la céramique blanche. Les seuls ateliers qui
ont dû et pu continuer à travailler malgré la colonisation et la guerre fratricide (la frontière
n'existe que depuis 195.3) sont les ateliers de production des j aires pour la préparation et le
stockage des aliments.
Aujourd'hui à nouveau, les fours de porcelaine sont nombreux dans le district de Gwangju, non loin de
Séoul, sur la route de l'actuelle ville céramique de Icheon et des carrières d'argile de Yeoju. Est-ce
un retour vers les racines, une question d'identité ? Lors d'une exposition d'art coréen contemporain
à Kyoto en 1 982, le critique d'art Nakahara écrivait : " j'ai vu les quatre expositions qui ont eu lieu
jusqu'à maintenant. Elles m'amènent décidément à affirmer de nouveau que les Coréens sont d'une race
chez qui la couleur est absente. Je ne veux pas dire par là qu'ils manquent de personnalité, mais je
parle de la couleur de leurs tableaux. " Plus contemporain encore le film de lm Kwonteak. Ivre de femmes
et de peinture rappelle par la sobriété de ses couleurs, un film en noir et blanc même si la couleur se
trouve à profusion en certaines occasions, certains cadres précis.
Quelques potiers de La Borne regardaient les photos du Concours international de céramique qui eut lieu à
lcheon en 2001 ; ils concluaient alors que la tendance était aux couleurs claires, à la simplicité, les
pièces sélectionnées tirant vers le blanc.
Dauphine Scalbert
|
" La Porcelaine blanche de la Corée de Choson",
article écrit pour la revue de la céramique et du verre en 2005, pays sous le règne de
la Dynastie Yi et Koryo, les potiers (céramistes) travaillent dans les ateliers avec de l'argiles (terre)
recouvert d'émail transparent, d'engobe blanc, de céladon, de couleurs ressemblant la
porcelaine, d'oxyde de fer, de colbalt, de kaolin tamisée,
de glaçages, de rouge cuivre, estampé, décorée (ornements), émaillée... Les pièces (pots, poteries) en
grès ferrugineux sont cuit (cuisson) dans des fours kangjin et Puan ou des fours couchés (chambres),
divers usage et diverses formes : bol, assiettes, vases, vaisselle, bouteilles, objets...
(punch'ong, tesson, Japon, Chine, Punwon-ri). Dauphine Scalbert dirige Terres Est-Ouest, TEO, (Est, Ouest), à lain, dans l’Yonne, 89, en
Bourgogne, France, le centre de formation propose un concours Puisaye Forterre,
des expositions (ExpoLain) et de l'art.
" La Porcelaine blanche de la Corée de Choson",
article écrit pour la revue de la céramique et du verre en 2005, pays sous le règne de
la Dynastie Yi et Koryo, les potiers (céramistes) travaillent dans les ateliers avec de l'argiles (terre)
recouvert d'émail transparent, d'engobe blanc, de céladon, de couleurs ressemblant la
porcelaine, d'oxyde de fer, de colbalt, de kaolin tamisée,
de glaçages, de rouge cuivre, estampé, décorée (ornements), émaillée... Les pièces (pots, poteries) en
grès ferrugineux sont cuit (cuisson) dans des fours kangjin et Puan ou des fours couchés (chambres),
divers usage et diverses formes : bol, assiettes, vases, vaisselle, bouteilles, objets...
(punch'ong, tesson, Japon, Chine, Punwon-ri). Dauphine Scalbert dirige Terres Est-Ouest, TEO, (Est, Ouest), à lain, dans l’Yonne, 89, en
Bourgogne, France, le centre de formation propose un concours Puisaye Forterre,
des expositions (ExpoLain) et de l'art.
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